Salon International du Portrait

Salon International du Portrait-ARTEC

Petit Bilan du Salon International du Portrait

pour une vue complète reportage de Monique Dupont Sagorin sur Youtube: https://youtu.be/IZOgr5Fw1qY 

Le Salon International du Portrait s’est tenu du 23 au 26 novembre au Bastille Design Center, ce bâtiment à l’architecture très particulière, avec une galerie et un sol en bois debout, datant du 19ème siècle, est un endroit superbe pour accueillir les expositions. Ceux des visiteurs qui ne connaissaient pas encore le lieu furent enchanté par l’endroit. Les artistes ont tous travaillé à un accueil chaleureux, notamment en apportant quelques petites choses à offrir aux visiteurs pendant toute la tenue de l’exposition.

Ce Salon a été relayé par

 Sortir à Paris

L’agenda de la maison des artistes (artistes contemporain.org)

L’officiel des spectacles

La République des Arts

Le Parisien

Agenda des sorties

Et facebook et Instagram

(je remercie tous les artistes ayant contribué à la notoriété du Salon par la publication sur leur réseau social)

Articles Presse

Chronique de Nicole Esterolle

Nouvelle République

Bulletin de l’Association Lorjou

Emissions radio

Libre journal des Beaux-Arts  de Michel Colombin (Radio Courtoisie)

Annonce France Bleu

 

Les visiteurs

Nous avons été heureux d’accueillir de nombreux visiteurs, malgré une frayeur avec deux manifestations prévues le samedi, le parcours d’une d’elle passait tout près de l’exposition, mais malgré cela le public a été aussi nombreux que lors des Triennales.

Parmi les visiteurs : des galeristes ; des organisateurs de foire-exposition venus nous faire des propositions, des artistes japonais venus spécialement pour visiter le salon.

Nous avions distribué des invitations dans de nombreux lieux : les ateliers de la ville de Paris, la maison des associations du XIème ; les encadreurs, les vendeurs d’articles Beaux-Arts, les salles d’expositions, les galeries : une difficulté, peu acceptent d’apposer des affiches sur leurs vitrines !

Nous avions invité des écoles d’art, une est venue : l’icart » avec une trentaine d’étudiants, pour les autres, il nous faudra réussir à prendre contact avec les enseignants. Nous avons des dossiers pédagogiques présentant l’art du portrait que nous distribuons aux enseignants ainsi que des feuilles avec des questionnaires pour les élèves ; mais c’était la première fois que le Salon du Portrait se tenait à Paris. Jusqu’ici le SIP s’était tenu d’abord au Château de Beauregard (Blois un des châteaux de la Loire) puis avait pris ensuite ses marques au Palais des Congrès et de la Culture du Mans où la visite des lycées était acquise.

Notre sponsor, Le Géant des Beaux-Arts a bien distribué les invitations et promu notre salon ; nous le remercions d’être à nos côtés à chacune de nos expositions sur Paris (prochaine à la Salle Royale de la Madeleine en octobre 2024)

Le magazine « La République des Arts » magazine japonais qui s’implante en France avec une version toute en français, nous ouvre ses colonnes pour nos annonces à un prix très modique.

Ventes :

Nous avons eu une première vente dès le jour de l’installation avant même l’inauguration. Ce fut de bon augure, les ventes se sont continuées par la suite, il n’y a pas eu de vente de sculpture, mais des personnes sont en pourparlers pour une pièce importante, nous souhaitons bonne chance au sculpteur.

Notre catalogue a été largement diffusé et a reçu un très bon accueil. Nous avions changé le format passant du A4 au A5 (une demi-feuille de papier) un format livre qui tenait plus facilement dans une poche ou un sac.

Vernissage

Lors du vernissage, nous avons accueilli M. Damon, Vice-Président de l’Association Bernard Lorjou, qui nous a présenté le peintre et les œuvres présentées dans le Salon, Mme Caroline Bouchez invitée Photographie, Monsieur Shimizu, Président de la République des Arts, qui exposait une délégation d’une cinquantaine d’artistes japonais, à ses côtés Mme Kawasaki, interprète,  Mme Kainou, invitée d’honneur sculpture qui a fait une courte intervention et Mme Choisy, Directrice du Géant des Beaux-Arts de Paris XIIIème

Cette dernière a attribué lors du vernissage le prix Géant des Beaux-Arts à Mme Lazar-Huser

Vote du Public

Pendant toute la durée de l’exposition des bulletins de vote ont été distribués aux visiteurs, ce qui a permis de voir quels artistes avait attiré le plus l’attention

Palmarès

Hors concours (invitée d’honneur) avec un nombre énorme de voix : Nacera Kainou

1 Charlotte HIS

2 Mélane Thibout et Gilbert Ovtcharenko

3 ex-aequo : Christy , Ybah ; Rini Ferhi ; m.t.bloemen ; Christian Blary ;

4  Isabelle Verdenne

5  Inesa  Antanauskiene et Natalia Grigorieva

 Les expressions artistiques, très diverses, ont amené le public a répartir très largement ses votes sur un très grand nombre de participants, d’où beaucoup d’ex-aequo, départager les artistes a été difficile. Félicitations à tous

 

Des messages nous sont parvenus de personnes qui souhaitaient venir et ont regretté que le SIP ne dure pas plus longtemps, nous pourrons examiner la possibilité d’étendre à une semaine entière l’exposition, mais cela implique de très gros frais supplémentaires, Il n’est pas évident de trouver des sponsors pour absorber une partie des coûts, souvent les soutiens sont sous forme de petits présents comme cette année ou le Géant a offert une palette à chaque artiste.

Nous avons également constaté que la tranche horaire que nous avions choisie : 11h à 21h était bien large, quelques personnes avait déploré la fermeture à 20h l’an dernier pour la Triennale de Paris, cependant cette année, nous avons constaté qu’après 20h30 il n’y avait presque plus personne ; donc pour l’an prochain nous limiterons les horaires à 11h – 20h30

les discours

DISCOURS SIP Nacèra KAINOU Invitée d’Honneur en sculpture.

C’est un vrai plaisir et un grand honneur pour moi d’exposer sur le salon international du Portrait, parmi vous tous et toutes amis.es artistes,

Je veux en premier lieu saluer vos talents qui expriment tous avec brio et dans une magnifique diversité cet art si singulier du Portrait pour donner à l’ensemble de cette exposition un gage de très grande qualité.

Je suis aussi particulièrement honorée par la présence des artistes de la délégation japonaise et ravie d’exposer à leurs côtés.

Leurs œuvres très innovantes aux explosions de couleurs et aux traits façon Manga allient à la fois la noblesse et le raffinement d’une tradition millénaire ainsi que le très difficile exercice de simplicité qu’exhale la beauté subtile.

Et enfin, je tiens à remercier tout particulièrement notre chère Françoise Icart pour son indéfectible soutien à la promotion des arts et de la culture, mettant tout à la fois son exigence artistique, sa générosité, sa pugnacité et son efficacité à rechercher et réunir les plus grands artistes afin d’offrir à la scène culturelle française et internationale des expositions d'une très grande richesse et d’une qualité toujours très professionnelle.

Lorjou par M. Franklin DARMON, Vice-président de l'Association Bernard Lorjou
Mesdames Françoise Icart ,et  Paule Pariente présidentes de l’Artec,

Mesdames et Messieurs membres de l’artec,

Mesdames et Messieurs les exposants.

Je veux excuser Madame Junko, Shibanuma, présidente d’honneur de l’association Bernard Lorjou pour des problèmes de santé et monsieur Bertrand Michel président de cette association en déplacement.
Je tiens à remercier Madame Françoise Icart d’avoir choisi Bernard Lorjou comme peintre, invité d’honneur.

Vous avez pu voir 3 de ses tableaux :
Les Amis :peint en 1984-1985 peinture sur toile de160sur130 crée un an avant sa mort . Lorjou n’a jamais cessé de peindre la corrida dont il aimait  la violence,il fait ici réconcilier les deux adversaires. Un an après Lorjou meurt.
L’Archer 1981 peinture sur papier marouflé sur toile de110sur 76cm faisant partie d’une série créée en 1981  où Lorjou a consacré son temps et ses talents pour condamner les conflits mondiaux tel qu’elle celui de l’Afghanistan.
Le 3ème :Femme à la mandoline de 1974 peinture sur papier de 98 sur 63 un des nombreux tableaux qui figurent dans diverses expositions que Lorjou a organisé à cette époque : Monte-Carlo, Bonjour s, Anvers, Paris…
Bernard Lorjou, est né à Blois en 1908.

Bernard LORJOU naît à Blois en 1908.  Sa vie s’inscrit dans ce XXème siècle,
l’un des plus sombres dans l’histoire de l’humanité. Son œuvre artistique
bouleversante, véhémente, dérangeante, représente un témoignage essentiel
de sa conception de l’Art  qui se doit d’associer éthique et esthétique.
Lorjou est le 3eme et dernier enfant, non désiré, d’une famille modeste de
Blois . « Mal aimé » par sa Mère, cancre et bagarreur ,seule la classe de
dessin l’intéresse, il affirme très tôt son ambition : devenir artiste peintre .
Malgré un échec à l’examen d’entrée à l’École des Arts Décoratifs de Paris, il
décide, vers l’âge de 15 ans, de « monter » à Paris .
Dans la capitale sans, fortune il survit à coups de petits boulots avant d’être
engagé comme grouillot, puis élève-artiste chez le soyeux Ducharme. Il y
rencontre bientôt Yvonne Mottet qui devient son mentor, sa compagne et plus
tard son épouse.
Rebelle par nature,« autodidacte par obligation, anti-académique par
réaction »,il va pouvoir enfin commencer sa formation de dessinateur et
surtout de coloriste en réalisant chez Ducharme des créations de motifs pour
tissus. Il entame un long processus d’apprentissage : dessin, peinture, culture
par ses rencontres de jeunes peintres, des acteurs, des écrivains. Il fréquente
des académies libres et copie les grands maitres , en parcourant les salles du
Louvre. En 1928, à l'âge de 20 ans, il envoie pour la première fois un de ses
tableaux au Salon d’Automne.
1931 est une année importante. Il découvre, au Prado, à Madrid, les œuvres
du Gréco, de Velasquez et surtout de Goya : dont il sent très proche, Lorjou
considère pour que l’Art ait une portée humaniste, universelle, il lui faut
s’inscrire dans un combat social et politique digne de l’Homme. La vraie tache
de l’Artiste ne sera plus uniquement de faire de l’Art pour l’Art ; il devra être
présent, engagé et responsable.
En 1948 Lorjou reçoit , ex-æquo avec Bernard Buffet, le Grand Prix de la
Critique. Il crée, avec le Critique d’Art Jean Bouret, le Groupe de l’ »Homme-
Témoin », qui réunit Y.Mottet, Rebeyrolle, Minaux, Simone Dat, Buffet..). Il se
déclare violemment hostile à l’Art Abstrait , alors en pleine expansion, et il
affirme que « le Peintre est là pour rendre témoignage, et rien de ce qui est
humain ne doit pas lui rester étranger »
Lorjou est alors un peintre reconnu, avec des collectionneurs fortunés
(Domenica Walter) et des galeries prestigieuses (Georges Wildenstein) pour le
soutenir. .C’est une période de création intense : il poursuit son combat en
faveur de la reconnaissance du Figuratif  et de l’Expression, ; il attaque les
tenants de l’Abstraction avec une véhémence qui le desservira auprès des
officiels et des circuits de l’art . Ses sujets sont actuels et à l’échelle humaine .
Il dénonce les guerres avec ses tableaux monmentaux tels que La Chasse
aux fauves ;Massacres de Rambouillet, la Colombe assassinée), la guerre
d’Algérie avec Renard à Sakiet , la pollution avec (l’usine d’incinération) , .les
menaces biologiques et bactériologiques avec(La Peste en Beauce ; l’ Age
Atomique), la ségrégation raciale avec (Blancs et Noirs).Plus tard il fustigera
l’Assassinat de Sharon Tate, l’Invasion de l’Afghanistan ; son ultime exposition
est consacrée au SIDA. Encore actuellement des œuvres restent
dérangeantes en raison de leur sujet que par la vigueur du style.
Mais dans le même temps il se laisse aller au pur plaisir de la peinture . Il
réalise un grand nombre de toiles selon des thèmes qui lui sont chers :
cirques, écuyères, pierrot, arlequins, saltimbanques, scènes de corrida, de
musiciens, bouquets de fleurs..etc . Contestataire et provocateur, il s’amusera
souvent à se démarquer des lieux d’expositions classiques pour privilégier de
vrais spectacles , des « happenings » , en des lieux inhabituels : Exposition
Universelle de Bruxelles, Esplanade des Invalides à Paris, péniche sur la
Seine. Et ses relations avec ses marchands ne seront pas au beau-fixe.
La peinture de Lorjou est puissante et originale, Simple au premier abord, elle
se révèle à l’étude bien plus complexe que prévu. Lorjou s’amusait des essais
des imitateurs pour réaliser des « faux », en fait très aisément
reconnaissables.
L’œuvre est fortement structurée par un dessin solide et charpenté  ( études
d’animaux , dessins préparatoires pour la chasse aux fauves). Avec le temps
et l’expérience, le dessin sera plus virtuel.
Lorjou jette alors ses couleurs, au premier plan ,en un choix qui paraît
arbitraire et aléatoire, dans une gamme chromatique parfaitement inhabituelle,
mais avec un pouvoir d’exaltation réciproque ,qui traduit l’émotion du peintre
dans l’instant de la création. Il se joue des perspectives ; les formes sont
volontairement caricaturales et obéissent à l’imagination : les a-plats colorés
se superposent, se chevauchent, se recouvrent qui morcellent et pourtant
dirigent le regard du spectateur là où le veut le peintre. Et, sur les grandes
toiles, lyriques et flamboyantes qui racontent des grands pans d’histoire, il faut
aller rechercher derrière, dans les coins, dans les zones parfois plus sombres,
les détails et les personnages qui permettent ,parfois difficilement, de
découvrir les intentions et les émotions de l’artiste. Son évolution esthétique
est permanente ,peintre, sculpteur, graveur, lithographe, céramiste, et peintre
cartonnier de tapisserie, avec une immense diversité thématique
Aujourd'hui, Lorjou est bien présent avec son œuvre , qui perpétue son
combat contre le fanatisme, l’intolérance, les inégalités et les injustices. Sa
conception de l’art apparaît, généreuse et humaine.
L’Association Bernard Lorjou crée juste après sa disparition en 1986, veille sur
la pérennité de son art

Bonsoir à vous toutes et tous

Je suis ravie d’être de nouveau parmi vous cette année. Je représente l’enseigne le Géant des beaux-arts et son magasin se trouvant dans le 13 ieme arrondissement, 15 rue Vergniaud

C’est avec enthousiasme que nous soutenons ARTEC une nouvelle fois

C’est une tres belle association qui réunit des artistes vraiment talentueux et internationaux, je remercie sa présidente Madame Icart ainsi que Mme Pariente qui animent avec beaucoup d’engagement et d’énergie ARTEC

C’est avec beaucoup de plaisir que je vous accueillerai prochainement dans mon magasin du 13ieme pour une vente privée destinée uniquement aux adhérent d’ARTEC.

Bon salon à vous toutes et tous et tres belle soirée

Candice Choisy responsable Géant des Beaux Arts 13éme

Pour découvrir le Salon quelques photographies par Ezequiel Martinez Llaser