Ezequiel Martinez Llaser
J’ai toujours eu besoin de comprendre. La soif pour les causes a été mon instinct premier. Depuis mes premiers souvenirs, je me souviens avoir souffert de la phobie sociale. Un trouble qui ne va pas dans le sens de notre époque. Je ne l’ai pas choisi. Je pense que c’est là d’où tout vient. Que ceci est mon grand déterminant. J’avais besoin d’être doué pour conceptualiser les choses, afin de me protéger des autres. Etudier la Philosophie a encore aggravé les choses, bien que cela m’a procuré beaucoup de plaisir. C’est ce que je fais toujours maintenant. J’absorbe des concepts, des idées, pour les traduire avec mon propre langage, visuel et écrit, aux “autres”. Le sujet qui m’intéresse aujourd’hui est Le Tout. C’est à dire, la réalité comprise comme une Totalité, en opposition à la fragmentation qu’on en fait, notamment en Occident. Il faut voir Hegel. C’est pour cela que mes peintures portent ses concepts. L’école vitaliste ( Nietzsche, Ortega, Bergson) est celle qui me fait sentir le mieux. Elle est aussi dans mes oeuvres. Je n’ai aucune prétention d’enseigner. Je ne fais qu’une catharsis.