Hafiz PAKZAD
Hafiz PAKZAD
5 rue Robert Lavergne
92600 Asnières sur seine
Artiste peintre Pixelliste affilié à la Maison des Artistes
Nationalité : Française
Mobile : 06.81.92.18.61
L’art de la Renaissance autant que l’impressionnisme font partie des admirations de ce peintre qui, à partir de ces diverses expressions artistiques, a forgé son écriture teintée de symbolisme et parfois de surréalisme discret, d’onirisme aussi.
Originaire du Nord de l’Afghanistan, Hafiz Pakzad vit depuis 35 ans en France, pays qu’il a adopté comme sa seconde patrie, passionné par sa culture. C’est après avoir effectué ses études aux beaux-arts, qu’il a décidé de vivre dans notre pays. Ses débuts, parfois difficiles, ne l’ont pas découragé ; sa chance a été sa rencontre avec Catherine Feff, décoratrice, grâce à laquelle, il a commencé par la peinture de lampes puis il a élargi sa création en participant avec elle à la réalisation de grandes décorations murales, au Ritz notamment. Après plusieurs années, il a pu enfin concrétiser son désir : peindre pour lui, amoureux de la culture française tant artistique que littéraire qu’il a étudié ; il reconnaît comme ses maîtres Monet pour sa recherche de lumière, Seurat et la rigoureuse ordonnance de ses compositions mais encore Ingres dont il admire la probité du dessin. Si dans ses œuvres, on perçoit discrètement ces diverses influences, ses tableaux affirment une réelle originalité, une invention plastique née d’une recherche, d’une réflexion permanente. L’imaginaire s’unit à la réalité dans ses toiles fort bien structurées et le plus souvent exécutées en un pointillisme qu’il nomme « pixellisme », petits points réalisés avec un pinceau minuscule et qui ne se révèlent que lors d’une observation attentive. Il peint ainsi « Le canal Saint-Martin », souvenir impérissable d’Hôtel du Nord où l’eau est recouverte de nymphéas dans une ambiance de campagne en verts savamment dégradés. Tout son art est construit à partir d’une réalité qui s’évade vers l’onirisme. Hafiz Pakzad excelle à rendre la notion d’espace, la poésie des lieux souvent dans une grande douceur de palette. Chaque œuvre « raconte une histoire », dit-il et la réalisation de chacune traduit une exigence d’harmonie dans une gamme colorée soutenue où dominent vert, rouge, bleu et une vraie rigueur du dessin. Il reprend volontiers les éléments architecturaux des impressionnistes, les ponts, l’eau en particulier qu’il introduit dans un autre contexte, plus intellectuel, sans sécheresse, et faisant parfois référence aux civilisations passées : byzantines, grecques et toutes les autres qui nous construisent dans de superbes compositions parfois symboliques. On remarque le jeu subtil d’ombre et de lumière. Il rêve ainsi d’un Mont Saint-Michel entouré d’icebergs, œuvre étrange et superbe en de multiples nuances de bleus. C’est encore « Le Pont d’Asnières », élément qui se fait discret en une toile célébrant la beauté d’une jeune femme en premier plan vêtue d’une lumineuse robe rouge aux plis étudiés. Parfois l’artiste ajoute quelques touches d’or, discrètes qui confèrent une préciosité subtile et loin de la décoration. Durant sa jeunesse, Hafiz Pakzad a admiré les superbes Bouddhas aujourd’hui sauvagement détruits ; il a perpétué leur souvenir dans une toile magistrale représentant l’un deux ; elle a été acquise par le musée Guimet et il a reçu le Prix Univers des Arts lors du dernier salon de Châtillon.
Nicole LAMOTHE