NAD (Nadine Michon)
Médaille de Vermeil de l’Académie Arts, Sciences et Lettres
Sociétaire de la Fondation Taylor
Membre de l’Association Internationale des Arts Plastiques de l’UNESCO (CNFAP)
Membre d’Honneur de l’Académie Européenne des Arts
Dictionnaire Biographique des Artistes Plasticiens de France « Artfabetic » édition 2016
Cotation Drouot 2001 - 2004
Artiste complète, Nad découvre, dans les années 80, la joie qu’apporte la création artistique. Sa rencontre avec Michel Murty, peintre, chanteur et compositeur, qui l’a invitée à participer à la réalisation d’une grande fresque surplombant la piscine d’un village de vacances, a été déterminante dans le choix de ses orientations artistiques, et c’est grâce aux conseils éclairés du Maître Pastelliste Alain Victor et du peintre Jean Avy que son art pictural acquiert sa personnalité.
Naturellement, presque instinctivement, petit à petit, comme la vie qui s’éveille dans les brumes de l’aube, ses pinceaux garnissent le papier et la toile des couleurs chaudes de la poésie de l’instant volé.
Puis, toujours à la recherche de nouvelles sensations, elle se lance dans la sculpture en 1992 en rejoignant les ateliers de Christian Dequest, Marc Touret, Hideko Miyata, …
Avec sensualité elle façonne la Terre, matériau qu’elle affectionne particulièrement et qui lui permet de donner vie à sa sensibilité profonde, une sensibilité que l’on retrouve, sublimée, dans ses Bronzes.
De facture néo-cubiste, ses bronzes lissés déifiant la beauté éternelle de la femme font de Nad une femme sculpteur qui se démarque des tendances actuelles. À ses patines, pour la plupart d’un bleu intense et profond, elle donne la noblesse, mélange de vitalité, de douceur et de pureté, l’éclat de l’espérance, de la vie, de l’amour... Ce que nous avons sous les yeux, c’est elle, Nad, sans artifice. Tout l’amour qu’elle a à donner, toute la tendresse qu’elle ressent, sont là, pour être partagés.
« Je ne conçois pas l’Art sans harmonie ni créativité, dit-elle avec sincérité et conviction. Faire comme tout le monde n’aurait pour moi aucun intérêt puisque, par définition, ce ne serait pas moi ».
Le peintre Jean-Théobald Jacus, lui-même grand créateur de formes et de lumières, parle ainsi de son œuvre :
« En choisissant le camp de la “Résistance”, Nad s’embarque dans un projet compliqué. Elle cherche, et trouve, l’harmonie des lignes, la sérénité des formes, la beauté calme, l’aspect lisse des volumes. Il aurait été plus simple de faire comme tout le monde, saluons son courage, sa foi, sa certitude, sa poésie, sa musicalité, sa liberté. »
C’est indéniable, sous une simplicité apparente, le projet créatif est complexe : Nad a apprivoisé la pureté cachée, délicatement suggérée, des lignes et des volumes laissant à chacun la liberté de son propre rêve.
Comme le souligne Gilbert Clémenti, son fondeur attentif, avec qui elle travaille en étroite relation pour la réalisation de ses bronzes (reprise des cires, ciselure, patine …) :
« Ses sculptures semblent émaner d’un monde d’éternité, d’un monde sans nuit, d’un monde sans douleur, d’un monde sans prédateur. Elles tournent sans bouger, se nourrissent de lumière. L’Art de Nad est essentiellement séducteur. Elle nous envoûte, nous hypnotise comme le prisme azuré de l’œil du Serpent du Paradis d’avant le péché. »
Valentin Ponseti, Président exécutif de « Plastica Latina », fondateur du Salon International du Val d’Or et Président pour la France du Mérite Artistique Européen, qualifie son travail en ces termes :
« Pleines de poésie, les œuvres de Nad nous transportent dans un Univers de rêve, à des années-lumière de la vie quotidienne, aux confins du surréalisme, peu fréquent chez un sculpteur. »
« Nad n’en finit pas de sculpter la femme dont elle exalte souvent la nudité provocante et pourtant toujours pudique et sublimée. Lorsqu’elle drape Salsa d’une robe somptueuse, qui révèle encore mieux son corps nu, elle réussit à approcher davantage, par le choix des lignes de force et l’harmonie des volumes, l’infini et troublant mystère de la féminité. Son port de tête altier, le charme intemporel de son pur visage et son regard intense et lointain soulignent l’attitude de défi de la femme éternellement promise et à jamais inaccessible. Nad sculpte toujours la femme primordiale et ultime. »
Yves Cauzinille, écrivain et sociologue
Beaucoup d’autres artistes l’ont appréciée et encouragée. Parmi ceux-ci, Christian Dequest, Roger Thalamy, Danièle Dekeyser, Alain Victor, Michel Pigeon, Guy Geymann, Michel Serraz, Jacques Brouail, Dave Garrison, Cécile Houël, Hugues de la Taille, …